A défaut de trouver des concerts dignes de ce nom en ce moment à Rennes, je traîne dans les salles obscures. Et hop, direction le dernier Eastwood et son biopic Edgar J. consacré à la vie du premier directeur du FBI.
Avis mitigé à la sortie des 2h que dure ce film. Autant la personnalité complètement névrosée de cet homme et sa vie entièrement consacrée à son travail sont plutôt bien décrites et mises en avant. Autant les allers-retours réguliers entre différentes étapes de sa vie sont assez pénibles à suivre et nous font perdre le fil du film. Autre défaut assez étonnant : la qualité des maquillages vieillissant les personnages est tout à fait désastreuse…
Il est quand même assez déroutant de se rendre compte que cet homme, qui fut quand même à la tête du FBI pendant 48 ans, était au fond complètement illuminé : entièrement sous le joug de sa mère, obsédé par l’invasion bolchévique, incapable de faire confiance à autrui en dehors de sa secrétaire dévouée et fidèle et son bras droit (et amant ?) Clyde Tolson. Hoover, un homme présenté dans le film comme odieux, assez intolérant et un peu dictatorial.
Un homme vraisemblablement psycho-rigide, bibliothécaire de formation (eh eh, et là, je me moque gentiment de ma corporation). Fort de son expérience comme vacataire à la Bibliothèque du Congrès, il crée un fichier massif avec informations diverses et variées sur les personnes qu’il considère comme dangereuses pour la nation. Big Brother was watching you.
« good od day » by emdot on Flickr
Au final, ce n’est pas un opus de Clint Eastwood qui laissera une trace indélébile sur mes rétines. Mais ce film a le mérite en 2h de temps de vous replonger dans une partie du programme d’histoire de Terminale que vous aviez oubliée… A vous de voir.
Je ne sais pas ce que vaut le film, mais la photo que tu as trouvée pour illustrer ton billet est bien jolie !
@Olivier : merci ! vive les Creative Commons sur Flickr…