…voit sa peine. Et malheureusement, je ne pourrai que le confirmer tant notre fin de WE sur cette île fut décevant.
Molène, c’est une tout petite île de 1200m de long sur 800m de large. Pas de voitures, peu de commerces, un camping sauvage. On ne s’attendait pas non plus à une vie grouillante et trépidante !
Installation au camping les pieds dans l’eau dans le sud de l’île. Comme à Hoëdic, le terrain fait face à la mer et on est libre de s’installer où l’on veut. Les sanitaires sont sommaires et mieux vaut ne pas être attaché à un certain confort si l’on veut passer une nuit ici !
Mais notre nuit, qui aurait dûe être calme eu égard au peu d’habitants et peu de vacanciers présents, fut perturbée par plusieurs incidents notables… La jeunesse parisienne en villégiature sur l’île à l’occasion du WE du 15 août conçoit l’impunité comme un mode de vie. La visite de la Gendarmerie en pleine nuit, l’évacuation d’un occupant du camping après qu’on lui ait placé un pistolet sur la tempe seront suffisantes pour nous dissuader de revenir sur l’île avant un certain temps.
Au lever, nous avons tout de même fait le tour de l’île… jolies criques où les galets s’ornent de zébrures blanches étonnantes. L’océan y est bleu glacial et nos mains le confirmeront. Point de phoques gris à l’horizon, ce qui augmentera notre déception.
Déambulations également dans les ruelles du village. Les habitations se lovent les unes contre les autres mais sans poésie ni délicatesse. Les jardins sont de bric et de broc tout comme certaines maisons. Mes mirettes n’y trouveront pas de quoi se pâmer.
L’animation du jour se trouve sur le port. La SNSM y organise son raout annuel : la fête de la Mer.
Fanions, bateaux et marins sont de sortie. Biniouseries également pour assurer l’animation. Après avoir avalé une barquette de frites agrémentée d’une saucisse molénaise (mais où sont donc cachés les cochons sur l’île ?) et payé notre dû à la SNSM, nous avons quitté cette ambiance festive pour nous délecter du calme du camping. Et nous avons patienté, presque pressés de quitter les lieux… Fin de WE en demie-teinte.
Seule distraction intéressante sur l’île, cette campagne d’affichage tout au long du sentier côtier pour rappeler combien la protection de l’environnement est essentielle…
Retour au Conquet où nous pesterons une fois de plus contre ce parking payant qui portera une atteinte scandaleuse à notre porte-monnaie. Où 48h de parking (obligatoire !) coûte plus cher qu’une traversée en bateau…